En attendant la petite fille qui devrait voir le jour en juin, on s'équipe, on réarrange l'appartement.
La penderie de la chambre à coucher a été déplacée dans la future chambre d'enfant. Et à la place, on y a mis le lit pour bébé, qui fait donc face à notre lit.

Le lit a été prêté par une demi-soeur de ma femme. J'ai dû le monter sans les instructions, il m'est resté 3-4 pièces dans les mains, dont je n'ai pas trouvé où elles devaient se ficher ! Ca m'a l'air néanmoins bien solide. Je pense que les pièces en trop, c'est pour un mécanisme de bascule ou d'ouverture d'un des côtés. On fera sans.


On aussi suspendu un espèce de mobile indien avec de petits éléphants, et on a tendu un tissu décoratif indien, qui représente un joli arbre coloré, sur fond blanc.

Enfin, pour sensibiliser la petite à l'art moderne, on a accroché, au-dessus du lit, deux photos d'une artiste parisienne. Il y a la photo d'un pied qui soulève du sable sur une plage, et la photo du flux et du reflux de vagues sur le sable. On dit que les bébés ne voient pas plus loin que 20-30 centimètres, mais, sait-on jamais, peut-être qu'ils voient plus loin, surtout si c'est toujours les mêmes images qu'ils ont sous les yeux. Peut-être qu'on peut être influencé par de belles choses qu'on a eu à un mètre de nos yeux pendant les premières semaines ou les premiers mois de nos existences, eh ! qui sait ?...
Une guirlande de lumière entoure la photo des vagues qui se brisent sur le sable. J'intuite qu'au début, la guirlande va être allumée pendant toute la nuit, ce qui ne fait "que" 4 heures par 24 heures à la période de la Saint-Jean. J'appréhende un peu ces premières nuits de notre premier bébé, car je suis un gros dormeur, il me faut au minimum 8 heures de sommeil par nuit, et facilement 9-10. Heureusement que j'aurai 3 semaines de congé paternité !
Quant à la couleur rose, il n'y en a pas... Ma femme n'aime pas cette couleur, particulièrement quand il s'agit de l'associer avec une petite fille ou un bébé. Cette absence de rose me convient aussi très bien, car j'aime me décaler des codes et des conventions, surtout quand je ne leur trouve aucune raison d'être.
/Paul