Dans le salon, il y a une cheminée. Les propriétaires précédents nous ont dit qu'il fallait la faire inspecter, avant qu'on puisse s'en servir.
D'où la première phase de questionnement : que faire de la cheminée, si on ne peut pas s'en servir, s'il faut la faire inspecter ?

On a éliminé l'option qui consistait à s'en servir sans l'avoir faite inspecter. Ce serait idiot de risquer quoi que ce soit pour avoir voulu se faire plaisir avec un bête feu de cheminée. En cas de problème d'évacuation de la fumée, ou de problème dans les tuyaux entre notre étage (le 1er) et le toit (au dessus du 5e étage), on peut se retrouver intoxiqués, ou intoxiquer les voisins.
J'ai suggéré qu'on détruise la cheminée, pour de nombreuses raisons : mocheté, aucun intérêt historique ou artistique, perte de place, coûteux, dangereux, polluant, salissant. Mais ma femme a refusé.
Elle y a mis une lampe, quelques babioles, des bougies. Et tout celà noircit sous la suie qui n'en finit pas de tomber, même si ca fait des années que la cheminée n'a pas servi.

Alors, on a fait inspecter la cheminée, de l'âtre à la sortie sur le toit. Ca nous a coûté 150 euros si je me rappelle bien, mais ce serait peu par rapport au coût de la mise en service tel qu'il a été estimé lors de cette inspection : 3000 euros...! C'était plus que ce qu'on pensait, et on a remis la mise en service à plus tard.
D'où la deuxième phase de questionnement : maintenant que la cheminée est inspectée et qu'on n'est pas motivés pour une remise en service, que faire ?
Le sol du foyer est rendu très irrégulier par des cailloux qui sont agrégés au béton de la cheminée, la suie tombe lentement mais sûrement, bref, ce n'est pas un cadeau, cette cheminée.

Mais j'ai trouvé une bonne solution, qui satisfait ma femme et moi, et j'ai mis cette solution en oeuvre durant ce week-end de mi-mai. Ce sera le sujet de mon prochain billet sur ce blog.
Et vous, qu'auriez-vous fait avec cette cheminée ?
/Paul